Depuis le jeudi 4 mars, plusieurs dizaines de travailleurs et travailleuses de la culture occupent le Théâtre National de l’Odéon. Ils et elles sont salarié·es, auteur·trices et indépendant·es du spectacle, ou encore précaires du tourisme, de la restauration, ou de la culture. Ils et elles demandent la mise en place d’un plan de soutien pour leur permettre de travailler ou d’être indemnisé·es, tant que leur activité est impossible.
Les écologistes soutiennent les revendications des occupant·es qui demandent entre autres, un calendrier de réouverture des lieux de culture dans des dispositions qui permettent à chacune et chacun de vivre de son activité, et la reconduction de l’année blanche pour les intermittent.es du spectacle.
Depuis un an, une grande partie de la culture est à l’arrêt. Cette crise montre une chose : notre modèle de développement est à bout de souffle.
Aujourd’hui les occupant·es du Théâtre National de l’Odéon disent « nous sommes en train de mourir », or si elles et ils meurent c’est notre capacité à faire société qui meurt avec eux, et notre capacité à imaginer et représenter le monde de demain.
C’est pourquoi, nous, écologistes, nous soutenons les occupations pacifiques des lieux de cultures et toutes les actions menées pour faire vivre la culture dans cette période de crise sanitaire. Occuper les théâtres pour sauver la culture, pendant que d’autres occupent des terres pour sauver l’agriculture, deux secteurs essentiels pour nourrir le monde de demain.
Eva Sas et Alain Coulombel, porte-paroles
La Commission Culture d’EELV