Un an déjà que le monde culturel subit la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 et un séisme financier sans précédent.
Un an déjà que les intermittents du spectacle comme de nombreux autres salariés et indépendants de la culture ne peuvent exercer leur métier dans des conditions normales.
L’an dernier, le secteur s’était mobilisé au printemps pour demander « l’année blanche », c’est-à-dire la prolongation des droits et indemnités délivrées à l’ensemble des artistes et techniciens intermittents ; elle prendra fin en août. La semaine dernière, la Ministre de la Culture a fait des premières annonces pour dessiner un cadre de reprise du milieu culturel. Ces annonces ont tardé à venir mais nous savons dorénavant que l’été sera encore très sinistré pour ce milieu avec des limitations envisagées à 5000 spectatrices et spectateurs assis lors des festivals.
Mais comment croire que des festivals en plein air à l’été pourront se dérouler sans aucun spectateur debout ? Par ailleurs, pour les musées, aucun calendrier de réouverture n’est prévu alors que l’on sait que ces lieux publics sont parmi les moins contaminants. Cette stratégie n’est donc pas la nôtre et nous, forces de gauche et écologistes, souhaitons le rappeler ici : la culture et la création artistique sont absolument essentielles à notre société, à notre vivre ensemble et à l’émancipation de chacune et chacun. Ainsi, nous soutenons comme de nombreux syndicats, la réouverture de tous les lieux culturels recevant du public.
En attendant, l’avenir reste très incertain. C’est pourquoi, nous demandons au Gouvernement sans plus tarder de prolonger cette année blanche d’une année entière jusqu’au 31 août 2022 dans les exactes mêmes conditions. Il en va de la préservation et de la survie du monde de la culture en général qui aujourd’hui subit déjà trop de dégâts.
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